31 décembre 2016, 12 mars 2017, deux mois et 12 jours passés depuis que l’Accord de la Saint-Sylvestre a été signé par les parties prenantes sous la médiation de la Conférence Episcopale Nationale du Congo, Cenco, en présence de plusieurs membres du corps diplomatique dont le nonce apostolique mais une persistance constante du blocage est observé dans son application. La Majorité présidentielle, MP et le Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement, Rassop, se rejettent mutuellement la faute ou la cause de ce blocage. Le porte-parole de la MP a, à la fois, tiré la sonnette d’alarme et démontré que, selon lui, la cause de ce blocage viendrait de l’éclatement de la plus grande plate-forme de l’Opposition qui a été chargée de mener en chorale avec sa formation politique, l’Opposition signataire de l’Accord de l’Union africaine et la Société civile ses travaux.
L’ambassadeur André-Alain Atundu Liyongo, cadre et porte-parole de la MP, justifie ce blocage par l’éclatement du Rassemblement en trois courants et le manque d’un leadership unique qui prive à sa famille politique d’interlocuteur valable, dans les discussions sur l’arrangement particulier suspendus depuis le mois de janvier de l’an courant.
« C’est l’UDPS et le Rassemblement qui n’ont pas un Président du Conseil des Sages qui bloquent l’Accord. La MP est prête mais nous n’avons pas de partenaire de discussion, le Rassemblement se décline actuellement en 3 courants et est incapable de se présenter dans les discussions en front face à la MP », a expliqué Atundu.
A en croire, le porte-parole de la MP, son camp continue à attendre avec l’espoir que le Rassop résolve ses problèmes internes afin de poursuivre en toute quiétude les échanges à la Cenco. Au cas contraire, a-t-il poursuivi, le Président de la République sera interpellé par sa « responsabilité de garant de la Nation » pour tirer toutes les conséquences possibles de ce blocage.
Annie Ngomamvula
