Economie

Mise en œuvre du PDL-145 Territoires : Jean Mabi Mulumba décrit la stratégie d’opérationnalisation aux ressortissants du Haut-Katanga

Après les ressortissants du Kasaï-Central, le Directeur Général du Bureau Central de Coordination (BCeCo), Jean Mabi Mulumba, a réuni à nouveau les notables et ressortissants de la province du Haut-Katanga pour présenter la stratégie d’opérationnalisation du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145 T) dans cette province. La rencontre a eu lieu le samedi 03 mai 2022 à la maison de France à Kinshasa. Il faut donc souligner que cette rencontre a été fructueuse et a offerte la possibilité aux personnalités invitées par le BCeCo de connaître et comprendre ce que le gouvernement entend réaliser dans le cadre du PDL-145 T dans le Haut-Katanga.

C’est donc dans une ambiance conviviale que s’est déroulée cette séance d’information sur le PDL-145 T dont le but ultime est de renforcer l’appropriation cette vision chère au président de la république Félix Tshisekedi qui tient à promouvoir l’émergence des économies des Territoires et à favoriser l’amélioration des conditions et cadres de vie des populations rurale à travers des investissements plus massifs. C’est donc un nouveau paradigme de développement axé sur le monde rural qui permettra indubitablement d’accroître l’efficacité des politiques publiques et de réduire rapidement et significativement la pauvreté et les inégalités spatiales dans le pays.

Dans un langage clair et sobre, le DG Jean Mabi Mulumba a décrit la stratégie d’opérationnalisation du PDL -145 T dans le Haut-Katanga. D’après lui, le BCeCo va intervenir dans six territoires de cette province. Il s’agit des territoires des Kambove, Kasenga, Kipushi, Mitwaba, Pweto et Sakania. Les résultats attendus au terme de l’exécution de ce programme sont notamment la réhabilitation des 288 km et 1400 km des routes des dessertes agricoles, 3 centres santé et 3 ponts mais la construction de 28 ponts, 10 microcentrales photovoltaïques, 179 forages et bornes fontaines, 9 marchés communautaires, 6 bâtiments administratifs des chef-lieu des territoires,  21 bâtiments administratifs des chefs de secteurs, 26 centres de sante, 32 écoles et 60 logements.

Pour aboutir à ces résultats, le BCeCo a mis en place, a-t-il fait savoir, une stratégie qui consistera à décentraliser le BCeCo, à  recourir prestataires locaux, à mettre en contribution les autorités et les services à mettre en contribution les autorités et les services étatiques e mettre en contribution les autorités et les services étatiques à faire impliquer les bénéficiaires finaux à travers la mise en œuvre d’une stratégie d’engagement citoyen. Pour lui, sans l’implication des bénéficiaires finaux, la réussite de ce programme ne pourrait être heureuse.

Après cette description, il s’en est suivi un moment d’échange et de partage d’expérience entre le DG Mabi et ses invités. Des observations et quelques propositions ont été faites pour permettre au BCeCo de mener à bien et avec succès ce programme qui a rencontré l’assentiment de tous et vient en appui aux autres projets du gouvernement central. Tous les Katangais présent à cette séance n’ont juré que sur le développement de leur province, un des poumons économiques de la République Démocratique du Congo.

Pour Mukasa Kalembwe,  élu national du territoire de Kipushi, ce séminaire d’information a été d’une grande importance car il a permis d’avoir la connaissance sur ce qui doit être fait en dans leur province, voir de s’approprier du projet. « D’ici 15 jours, nous pourrions durant  nos vacances parlementaires aller voir l’effectivité de ce projet. C’est Donc pour savoir s’ils ont démarré à quel niveau ils sont dans l’exécution du projet.  Mais aussi savoir si les bénéfices seront réalisé », s’est Il exprimé avant de souhaiter plein ce succès à ce projet.

Quant au Nanou Memba, élu national de Kipushi, le PDL 145 T ne peux réussir que si on verrouille le projet. Pour lui, il faudrait que le PDL-145 T puisse être porté par la sous-traitance locale. « Il faudrait donc que les entreprises locales se trouvant le Congo profond puissent en bénéficier. Ce qui sera une façon de créer une classe moyenne et de l’encourager », a-t-il suggéré tout en demandant au DG Mabi de rendre ce projet bancable. « Ici c’est sans honte que je le dirai. Vous le savez comme moi, lorsque le gouvernement finance un projet et les moyens viennent toujours à pas de tortue. voilà pourquoi je proposais une stratégie de bancarisation pour que le projet soit bancable et bénéficier d’un fond d’accompagnement d’une banque commerciale. Ce qui va permettre de terminer le projet en fonction du chronogramme indiqué ».

Le député Nanou Memba a aussi proposé au DG Mabi de faire l’inspection ou la confrontation des différents autres programmes qui sont en exécution dans la province. Ce qui va permettre d’éviter les chevauchements de projet, car dans le Haut-Katanga il y a de nombreux projets qui sont mise en œuvre. Mais aussi de créer une commission de contrôle qui pourra être composé des députés nationaux, des députés provinciaux et des acteurs de la société civile. Et cette commission aura pour rôle essentiel de contrôler la qualité du projet.

Didier Muninda, ressortissante du Haut-Katanga et membre de SEMPID kinshasa, a demandé à ce que le BCeCo puisse tenir compte de la compétence des entreprises qui vont répondre aux appels d’offres de passation des marchés. « Les BCeCo doit voir à qui il va accorder ces marchés. Qu’il ne donne pas le marché par rapport aux relations non plus par rapport au sentiment. Et d’éviter la politique de rétro-commission », a-t-elle souhaité.

Pour rappel, le BCeCo va exécuter le PDL-145 T dans 9 provinces du pays répartis en 48 Territoires. L’exécution de ce programme va bénéficier de l’appui des partenaires techniques et financiers dont le Fonds Monétaire International mais du Fonds Social pour la République.

Djodjo Mulamba

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