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MNS:Le Général Denis Kalume Numbi prend la commande

indexLe Général Denis Kalume Numbi a été nommé lundi 10 octobre par le président Kabila à la tête du Mécanisme National de Suivi des Accords d’Addis-Abeba. Il vient en remplacement de François Mwamba Tshishimbi, démissionnaire de ce poste il y a de cela trois mois. Olivier Engulu qui assumait l’intérim n’a pas eu la chance d’être promu. On a vu réapparaitre un grand homme de l’histoire politique de la République Démocratique du Congo connu et gravé dans la tête de plusieurs congolais pour avoir assumé plusieurs postes ministérielles et autres hautes fonctions politiques en plus de ses loyaux services qu’il rend aux Forces Armées Congolaises. Quant au coordonateur ad interim, une certaine opinion pense qu’il paie sans doute le prix à la fois de son indépendance et de sa liberté de parole. Il faut aussi ajouter à cela sa récente séparation avec le ministre des affaires étrangères, Raymond Tshibanda, dont la promotion, autorité morale de son parti.
Denis Kalume Numbi est un général tout fait doublé d’homme politique de la RDC naguère membre du Gouvernement Gizenga où il a assumé les fonctions de ministre d’État de l’Intérieur, Décentralisation et de Sécurité.
Il a été remplacé à ce poste le 26 octobre 2008, par Célestin Mbuyu Kabango, lors de la constitution du gouvernement Muzito.
Carrière militaire
Il fait partie, en compagnie entre autres du Général-Major Marcellin Lukama, de la 106e promotion ‘’Toutes Armes-TAW’’, actuellement Sciences Sociales et Militaire-SSMW, de l’École royale militaire Belge.
En 1998, il est chargé par le président de la république, Laurent-Désiré Kabila, de mettre en place le « Service National », une structure rassemblant militaires et civils, avec comme objectif : la production agricole pour pallier au déficit alimentaire de la population, la formation des jeunes aux métiers manuels, maçonnerie, électricité et autres, et une formation militaire de base. Il fit ouvrir pour cela un centre pilote à Kaniama et un autre à Kasese, dans le Sud-Ouest de la province de l’ex-Katanga. Pour l’année 1999, il fallait ouvrir au minimum un centre dans les provinces non encore occupées par les mouvements rebelles.
Carrière politique
Le départ du Général Dénis Kalumé du Service National a été dû à son intégration en tant que Ministre dans les différents gouvernements du régime Laurent-Désiré Kabila.
En janvier 2001, il est chargé avec d’autres officiels, de l’organisation des funérailles de Laurent-Désiré Kabila, abattu dans son bureau du palais des marbres à Kinshasa.
A l’arrivée de Joseph Kabila au pouvoir la même année, Il est repris comme Ministre du plan et reconstruction au gouvernement. Il est démis de ces fonctions le 11 novembre 2002, à la suite de la publication du rapport Kassem des Nations unies sur le pillage des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo, où son nom a été cité aux côtés de ceux de Mwenze Kongolo (Ministre de la Sécurité et Ordre public), Augustin Katumba mwanke (Ministre à la présidence), Mawampanga Mwana Nanga, (Ambassadeur en poste au Zimbabwe), Didier Kazadi Nyembwe (Administrateur directeur général à l’Agence Nationale de Renseignements) et Jean Charles Okoto Lolakombe (Administrateur Délégué Général de la Minière de bakwanga « MIBA »).
Il réussit néanmoins à revenir aux affaires à la faveur de la crise à l’est du pays, en qualité de conseiller militaire du président Joseph Kabila, avant d’être nommé Ministre d’État en charge de l’Intérieur, dans le gouvernement du premier ministre Antoine Gizenga.
Dans une ordonnance lue lundi 10 octobre à la télévision nationale (RTNC), le président de la République, Joseph Kabila, a nommé Denis Kalume Numbi, coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

Ancien ministre d’État de l’Intérieur, la Décentralisation et de la Sécurité dans le gouvernement Gizenga, Denis Kalume remplace François Mwamba, démissionnaire, comme présenté ci-haut, de son poste de coordonnateur en juillet dernier. Le Mécanisme national de suivi, pour en parler en peu de mots, a pour devoir, celui d’assurer à la fois le suivi et la supervision de la mise en œuvre des engagements souscrits aux termes de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la Région des Grands lacs. Cet accord, rappel oblige, a été signé en février 2013.
Annie Ngomamvula

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