Société

Petites et moyennes entreprises : La réduction du chômage est possible avec l’appui de l’État

En République démocratique du Congo, il y a des merveilles créativités. Les créations des multiples natures qui pourraient participer à la réduction du chômage qui ronge le pays actuellement.

À Kinshasa des nombreuses petites et moyennes entreprises sont créés et fonctionnement mais dans des conditions précaires, sans appui de l’État, même les banques commerciales leur refusent des prêts pour leur épanouissement. Ces entreprises ne peuvent alors pas embaucher en grand nombre faute des moyens de production et les capacités d’accueil des employés dû aux faibles capitaux.
Tel est le cas de cette petite entreprise œuvrant dans la fabrication des marmites qui a opté pour l’anonymat dans une interview que son tenanciers a accordé à la rédaction de Geopolis. Mais aussi nous avons fait parler un scientifique pour un avis théorique concernant l’importance de l’Etat dans la réduction du taux de chômage à travers les PME.

Un regard pratique

Le patron de la petite entreprise de fabrication des marmites étale ici les réalités de son secteur d’activité spéciale et l’indifférence de l’État à l’égard de ces genres des débrouillardise. « Ce travail, je l’ai commencé il y a plusieurs années et la vie de ma famille en dépend.
Dans cette entreprise nous fabriquons les marmites de plusieurs sortes.
Nous avons par exemple la marque 6, 4, 10, turbo, dougoudada, la grande vedettes et autres…

Mais malheureusement notre capacité de production dépend de la demande. Nous ne pouvons donc pas de nous même produire une grande quantité sans commande parceque nous n’avons pas assez des moyens pour acheter les matières premières et en assurer la distribution. En réalité si on avait des moyens on pourrait faire plus et engagés d’autres travailleurs », dit le tenancier de cette petite entreprise de 47ans.

Il faut dire aussi que cette production à commande n’a pas des preneurs que dans la ville Province de Kinshasa, mais aussi et plus, ceux des provinces.  »Nous avons aussi des clients ici à Kinshasa mais nombreux de nos clients sont ceux qui vont en province .

J’ai deux travailleurs seulement je ne peux pas engager plusieurs personnes parceque je n’ai pas assez des matériels et de l’espace pour mon entreprise. Vous pouvez le remarquer que je le fais chez nous.

Et de ce qui est des aides de l’État, nous n’en recevons aucune. par contre les services de l’État sont là pour des tracasseries, chaque service se présente avec sa facture.
je ne suis pas capables de faire de mon activité une industrie et embaucher mes frères qui souffrent dans le chômage parce que, malheureusement, je n’ai pas des moyens. » Nous renseigne le chef de cette petite entreprise.

De L’appui des PME à la diminution du chômage, un regard théorique

Selon le chercheur en Economie Gustave Cibangu, La création des entreprises dans le domaine de la manufacture mais aussi dans le domaine de services tant financiers que de la logistique infrastructures permettrait d’accroître le nombre des employés au pays et réduirait le taux de chômage.

« Les PME font partie de grands acteurs pourvoyeurs de croissance. Plus les PME sont créées dans le pays plus elles engageront une main d’oeuvres locale et ceci réduirait le taux de chômage car la RDC a une population constituée un peu plus de 40% de jeunes. La création des entreprises dans le domaine de la manufacture et dans le domaine de services tant financiers que de la logistique infrastructures permettrait d’accroître le nombre des employés au pays et réduirait le taux de chômage. Pour y arriver il faudrait mobiliser le secteur privé en réformant le climat d’investissement et en renforçant les institutions qui soutiennent le marché.
Encourager l’esprit d’entreprise et développer des petites et moyennes entreprises (PME) durables et prospères », recommande le chercheur congolais et assistant à l’université de Kinshasa Gustave CIBANGU.

À en croire cet économiste, pour aller de l’avant, la RDC devrait premièrement réduire les incertitudes sur la législation et la réglementation et renforcer les institutions auxquelles il incombe de les faire appliquer; deuxièmement, aller au-delà de la simple introduction des réformes formelles pour garantir leur mise en œuvre effective, y compris hors des principaux centres urbains ; troisièmement, mettre en place et renforcer les institutions qui soutiennent les marchés et promouvoir la formalisation des entreprises ; et enfin, réduire davantage les risques pour les entrepreneurs, tant physiques, politiques que macroéconomiques. Il faut des institutions fortes qui soutiennent les marchés et notamment un secteur financier bien régulé et inclusif ainsi que la réduction des incertitudes rassureraient les entreprises surtout des jeunes entreprises et les encourageraient
à avoir une vision à long terme et à accepter davantage des risques dans les secteurs prioritaires.

« Dans ce cas seulement, le rôle de l’entrepreneuriat, les compétences et la compétitivité prévalent pour garantir la réussite de l’entreprise, par opposition à la quête de réseaux (sociaux, politiques et autres connexions) et/ou au recours à la corruption »,martele-il.

Le taux de chômage est l’un des indicateurs importants du cadre macoéconomique, dont la réduction, selon plusieurs observateurs, favoriserait aussi l’émergence tant souhaitée de la République Démocratique du Congo.

Édouard FUNDA et Fiston OLEKO

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