Le Directeur général de la société minière de Bakwanga (MIBA), Albert Mukina KandaKanda, qui s’exprimait pour la toute première fois devant les élus du peuple au Kasaï-Oriental, dans le cadre d’une réunion de prise de contact, a indiqué que la dette sociale de sa société envers les travailleurs effectifs, retraités ainsi que les fournisseurs est évaluée à 341 millions de dollars américains, a appris vendredi l’ACP des sources parlementaires.
Dans son exposé, le directeur général de la MIBA a rassuré les députés provinciaux que cette dette sera payée aux bénéficiaires, à raison d’un paiement échéancier après chaque vente du diamant.
Il a, en outre, demandé aux élus du peuple de mener, auprès de la population en général, et des creuseurs clandestins, en particulier, une campagne de sensibilisation en vue d’enrayer leur exploitation artisanale dans la concession du Polygone MIBA, un handicap pour les nouvelles stratégies visant à accroitre la production du diamant.
Il a, par ailleurs, exprimé sa ferme volonté de faire respecter le contrat de travail signé avec le ministère du Portefeuille dont les clauses contractuelles s’articlent autour de la relance effective de la MIBA.
« Avec les efforts collectifs du personnel dans 8 mois que sommes à la tête de cette entreprise, le redressement de la MIBA est estimé à 25%, par rapport à la production du diamant réalisé, malgré de nombreuses difficultés auxquelles la société fait face », a-t-il souligné, faisant allusion notamment au vol du diamant dans les laveries en l’absence des caméras de surveillance.
GH/ACP