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Pour des bonnes élections en 2023 : Denis Kadima favorable à la redynamisation du cadre de concertation CENI-Société civile


La salle Abbé Appolinaire Malu Malu, a abritée vendredi, pour la énième fois, l’atelier préparatoire pour la relance du cadre de concertation entre la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la Société civile, présidé par le numéro un de cette institution Denis Kadima Kazadi.

Au cours de ces échanges, le patron de la Centrale électoral, a réaffirmé la détermination qu’il y a dans l’ensemble de son équipe à œuvrer pour la réussite du processus électoral en République Démocratique du Congo (RDC).

Denis Kadima, a par ailleurs, salué l’intérêt manifesté par des différents partenaires associés à la rencontre notamment la Fondation Internationale pour les systèmes électoraux (IFES) par l’entremise de son représentant pays, Sylla Mountaga, qui prend une part active aux activités de la CENI.
 » C’est pour moi un immense plaisir de vous accueillir pour réfléchir ensemble sur le cadre de concertations qui existe depuis longtemps. Nous avons pensé que le moment est venu de le redynamiser. A la fois heureux d’être en cet instant à cet endroit, quand je pense aux premiers pas du cadre de concertations vers les années 2004-2005 avec l’Institut électorale pour une démocratie durable en Afrique (EISA), l’organisation pour laquelle j’ai travaillé ( plus de 20 ans durant), ayant appuyé la CENI à l’époque en vue d’établir un cadre de concertations. C’était un concept nouveau pour une commission électorale nouvelle. Aujourd’hui, voir que ce mécanisme existe encore, cela me procure du plaisir. Celui-ci doit être bien évidemment enrichi pour qu’il continue à être pertinent dans l’évolution du processus électoral en RDC. La concertation, c’est le mot-clé qui implique dialogue et échanges : ce qui est essentiel pour un processus électoral qui se veut inclusif et ouvert à tout le monde. C’est aussi un mécanisme par lequel la CENI veut être accessible », a-t-il relevé.

Et d’ajouter :  » L’idée que nous avons eue au moment où nous avons pensé organiser cette rencontre, c’était que nous n’allions pas convier nos partenaires à discuter des questions électorales avant d’en avoir fait le point. Qui dit dialogue signifie interaction. Donc il convient de savoir si ces cadres de concertations ont évolué pour atteindre leurs objectifs. Cela doit être le premier pas, donc évaluer le chemin parcouru. Et cela devra venir de vous en tant que partie prenante. Nous souhaitons que cela soit une occasion d’appropriation du processus électoral par toutes les parties en présence. Soyons réalistes et c’est important de savoir que ce n’est pas qu’un exercice pour montrer qu’il y a une certaine ouverture. Nous reconnaissons l’apport de la société civile, des partis politiques pour enrichir ce cadre consultatif pour que les craintes formulées par les uns et les autres soient prises en considération ».

Dans le souci d’élargir au maximum son institution, le président DKK n’a pas voulu caché son intention d’une ouverture la plus large possible.  » Notre souhait est que certaines de ces réunions se tiennent en province, d’autant que Kinshasa n’est pas le Congo. Chaque fois nos membres ( du bureau et de la plénière) seront en déplacement à l’intérieur du pays, qu’ils puissent donner un coup de main aux secrétaires exécutifs provinciaux. Étant évidemment dans un monde qui change, nous pouvons également utiliser de nouvelles technologies pour recueillir des avis de ceux qui ne peuvent pas physiquement se déplacer, et cela via notre site à réactiver. Il est important de savoir qu’à l’issue de cette réunion nous discutions du contenu de notre agenda. Cela devra provenir de vous savoir ce que vous souhaitez qu’on évoque lors de nos prochaines rencontres. La seule façon de pouvoir parvenir aux résultats escomptés ».

Pour sa part, Didi Manara, 2ème vice-président de la CENI, a salué  » la tenue de ce cadre d’échanges et de partage sous la direction de son animateur attitré, le président de la Centrale électorale ».
Ce membre du bureau de la CENI a rappelé que » la dernière rencontre de cette nature a réuni les parties prenantes au processus en novembre 2018. Bien de choses se sont passées depuis lors : une alternance pacifique au sommet de l’État par voie d’élection, une nouvelle loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI a été promulguée pour une nouvelle configuration. De nouvelles organisations au niveau de la société civile ont vu le jour, de nouveaux leaders ont émergé aspirant plus d’engagement pour une participation encore plus accrue. Notre environnement a aussi connu des mutations, voilà pourquoi par l’avènement de Denis Kadima Kazadi, la CENI s’est engagée à faire les choses autrement pour imprimer une nouvelle marque à l’institution. Les élections requièrent l’implication de toutes les parties, ce qui, à l’évidence, justifie cette rencontre. Une occasion pour partager d’abord notre engagement et cheminer ensemble et ensuite vous écouter, recueillir vos avis, vos suggestions afin de réussir de concert ce processus électoral ».

De son côté, M. Sylla Mountaga, représentant pays d’IFES s’est réjoui de l’enthousiasme dont fait montre la société civile au regard de l’engagement de la CENI à mener à bien le processus électoral en cours.
Soulignant qu’il n’y a  » pas de bonnes élections sans concertation, sans inclusivité  » en se félicitant du partenariat sans cesse croissant établi avec la Centrale électorale.

Somme toute, les échanges au cours de cet atelier, se sont engagés dans le souci de redynamiser ce cadre de concertations.

Voldi Kengi

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