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Pour un destin collectif fondé sur le positivisme : Alain Ngoïe : ‘’ Congo Positif vient avec des idées innovatrices. ‘’

Alain Ngoïe, un des fondateurs de ‘’Congo Positif’’

Alain Ngoïe, un des fondateurs de ‘’Congo Positif’’

‘’ Nous avons opté pour ce nom pour la défense des valeurs de la social-démocratie dans la nouvelle vision d’assurer à la République Démocratique du Congo une place de choix et pour sa grandeur dans le concert des nations à travers, bien attendu, un développement intégral, équitable et durable.’’ A déclaré hier mardi 7 mars 2017 à Kinshasa monsieur Alain Ngoïe, un des fondateurs de ‘’Congo Positif’’, au cours d’une interview exclusive accordée à Géopolis Hebdo. A l’animal politique et fervent défenseur du parti centriste cher à Dieudonné Nkishi d’ajouter : ‘’ Nous voulons donc d’un Congo nouveau, en bannissant toutes sortes d’anti valeurs en vue d’assurer un destin collectif fondé sur le positivisme novateur. ‘’ Ci-dessous, l’intégralité de notre entretien.

Monsieur Alain Ngoïe, bonjour. Que signifie ‘’Congo Positif’’ ? A quand remonte sa création et qui sont ses initiateurs ? Pourquoi avez-vous choisi ce nom si évocateur pour l’avenir de la République Démocratique du Congo ? N’y avait-il pas d’autres noms ?

Merci pour la question. Congo Positif se veut être un parti d’excellence, d’émergence et qui s’inscrit dans un but de promouvoir la bonne gouvernance. Nous avons eu deux initiateurs, en l’occurrence monsieur le président national Dieudonné Nkishi Kazadi et monsieur Daniel Mbayo qui s’étaient un jour rencontrés quelque part dans les conditions qui étaient les leur, à l’époque, afin de discuter sur l’idée de création d’une formation qui devait avoir comme ambition politique, répondre par des actes aux nombreuses attentes des congolaises et congolais.

Nous avons opté pour ce nom pour la défense des valeurs de la social-démocratie dans la nouvelle vision d’assurer à la RDC une place de choix et la grandeur dans le concert des nations, à travers bien attendu un développement intégral, équitable et durable. Nous voulons donc d’un Congo nouveau, en bannissant toutes sortes d’anti valeurs en vue d’assurer un destin collectif fondé sur le positivisme novateur.

A quand remonte sa création ? Peut-on connaitre la date de création si ce n’est un secret ?

Pour la date de création, nous avons retenu le 7 octobre 2016, laquelle date nous avions reçu officiellement notre agréent en tant que parti politique au ministère de l’Intérieur et sécurité.

En quoi Congo Positif est-il différent des autres partis politiques sur le plan idéologique ? Est-il un parti membre de la Majorité présidentielle, de l’Opposition ou du Centre ?

C’est avec raison que vous puissiez nous comparer avec d’autres partis politiques mais Congo Positif est différent des autres partis politiques pour la simple raison que nous tenons compte des différentes réalités de notre société et d’ailleurs, lorsque vous prenez nos statuts, vous vous rendrez compte que nous y avons couché tous les problèmes ou toute la problématique du pays sur les plans politique, social, économique et j’en passe. Et il n’y a aucun parti qui va vous présenter, dans notre pays, des statuts comme les nôtres. C’est la particularité de Congo Positif. Nous venons avec des idées innovatrices, nous ne restons pas dans le monde cyclique mais nous voulons plutôt évoluer ensemble avec nos compatriotes afin de redonner de l’espoir à ceux qui en ont déjà perdu… La vision est vraiment toute autre, elle est différente des autres partis.

S’agissant du positionnement politique, nous ne sommes ni de Droite, ni de Gauche, mais du Centre pour avoir la vision d’ensemble. Pourquoi ? Pour la simple raison qu’il faudrait que nous puissions avoir des partis qui partagent avec nous la même vision pour pactiser avec eux. Jusque-là, on ne les a pas encore trouvés. Voilà pourquoi, nous avons décidé de rester au Centre pour ne pas être de Gauche ou de Droite.

Il n’y aura pas un jour de glissement, permettez-moi l’expression, vers la Droite ou la Gauche ?

Pour que Congo Positif glisse à Droite ou à Gauche, il faut qu’il y ait une réflexion à la base débattue par l’assemblée. En ce moment-là, nous verrons comment évoluer par rapport à notre nouvel positionnement. Si de l’un ou l’autre côté nous trouvons notre cause, nous prendrons une position commune définitive. Que celle-ci ne soit pas quelque chose qui soit décidée à la légère parce que nous avons nos idéaux auxquels nous croyons vraiment, comme le nom de notre parti le dit si bien Congo Positif. Nous voulons non seulement un changement mais aussi émerger dans le positivisme.

Vous avez opté pour un drapeau à deux couleurs, le blanc et l’orange, pour vous différencier des autres partis politiques. Sur ce, les 26 étoiles qui encadrent le nom Congo Positif symbolisent quoi ?

Les 26 étoiles ne symbolisent rien d’autre que les 26 provinces actuelles de la République Démocratique du Congo. Contrairement à d’autres partis politiques, nous avons, nous, la vision de nous implanter dans toutes les 26 provinces. Congo Positif ne sera pas seulement implanté dans la capitale, Kinshasa n’est pas le Congo. Pour votre information, nous existons déjà dans le grand Kasaï, dans l’ex Katanga et nous sommes en train de continuer l’implantation de notre parti dans le Congo profond. Soyez certains, les 26 étoiles ne sont pas vaines, elles seront réalisées au fur et à mesure que nous évoluons. C’est notre objectif. Congo Positif doit être proche de ses membres dans toutes les provinces de la République.

Parlons un peu de l’avenir de ce pays continent. L’actualité politique s’accélère. Le dialogue de la CENCO est au point mort. Les paramètres macro-économiques sont au rouge. La vie est devenue très chère, le peuple ne sait plus à quel saint se vouer. En tant qu’acteur politique, selon vous, quelle est la solution à la crise ?

Sur cette question, j’aimerais émettre quelques réserves. Mais s’il y a un petit mot à glisser, c’est juste que les problèmes des congolais doivent être traités par et entre les congolais. Nous devons nous parler, trouver des issues à la crise et qu’il n’y ait pas de blocage. Nous devons être flexibles parce que les congolais ne demandent qu’une seule chose : la paix, rien que la paix. C’est vrai que nous avons beaucoup de difficultés mais avec le
concours de tout un chacun, nous pourrions ressortir ce beau et grand pays du gouffre dans lequel il se retrouve. Donc, dialoguons, parlons-nous et trouvons une solution.

Notre pays est en deuil, il vient de perdre un de ses baobabs politiques non de moindre en la personne de monsieur Etienne Tshisekedi Wa Mulumba d’heureuse mémoire. Puis que c’est de lui qu’il s’agit, qu’avez-vous retenu de cet homme sur le plan politique ?

Le président Etienne Tshisekedi, bon je l’appelle ainsi parce qu’il était avant sa mort président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). C’est vrai, vous venez vous-même de le mentionner, il fut un grand baobab dans ce pays, quelqu’un qui a toujours été constant dans sa lutte. Il a toujours lutté pour les valeurs démocratiques et surtout pour un Etat de droit. Donc, c’est quelqu’un pour qui nous avons de l’admiration et nous espérons qu’à l’avenir, nous aurons des politiciens qui pourraient avoir la capacité de comprendre les choses comme lui pour le bien-être du pays et du peuple congolais.

Le monde entier célèbre chaque le 8 mars la Journée internationale de la femme. Sans entrer dans le thème de l’année, que représente la femme pour vous ? Quel message lancez-vous à la femme congolaise en général et aux militantes de votre parti en particulier ?

Je crois qu’on ne peut pas construire une société sans l’appui des dames. On ne peut pas non plus bâtir un foyer sans la présence d’une dame. J’ai toujours dit que la femme est une source d’inspiration parce que là où il y a la femme il y a toujours un certain degré d’ordre qui règne. C’est normal que cette journée lui soit dédiée, soit commémorative. C’est une grande journée. Je profite de l’occasion pour lancer un appel pathétique aux dames de pouvoir commencer à se réunir chaque le 8 mars pour discuter, parler et réfléchir autour des questions fondamentales parce qu’elles ne peuvent pas seulement se limiter au niveau des questions liées à la célébration, à la fête, partager un verre et au port de pagne. J’estime que la femme actuelle est une femme émancipée. A ce titre, il faudrait qu’il y ait des journées de réflexion par rapport à l’évolution de pays sur tous les plans, ce qui ne va pas, ce qui va et comment apporter des solutions à ce qui ne va pas ? A ceux qui violent quotidiennement les droits de la femme, je leur dis qu’il est grand temps pour qu’ils puissent se remettre en question et de pouvoir respecter la femme, parce que comme vous le savez la femme a un très grand rôle à jouer dans la société ou dans nos familles. Elles nous ont porté pendant neuf mois durant, alors minimum de respect pour la femme, ne fut-ce que pour cela.

Propos recueillis par Dieudonné Buanali

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