Politique

Présidence de la CENI : L’Assemblée nationale met en place une commission paritaire pour examiner les dossiers individuels des candidats

Au cours de la plénière d’hier jeudi 12 août à la chambre basse du parlement, les députés nationaux se sont penchés sur la mise en place de la commission paritaire chargée d’examiner les dossiers individuels des personnes désignées par leurs composantes à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Faisant la lecture de ce texte, le rapporteur de l’Assemblée nationale, le député national Joseph Lembi, l’a inscrit dans la droite ligne de la constitution (les articles 100 et 11), et du règlement d’ordre intérieur spécialement ses articles 1er, 22, 23 24, 25,34, 47 et 5, de la loi organique n°10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la CENI, complétée en 2013 puis en 2021, spécialement en ses articles 10 et 12 ainsi que les différents procès-verbaux de désignation des membres à la CENI des composantes.

D’après le bureau de l’Assemblée Nationale, la commission paritaire (majorité-opposition) qui vient d’être créée, travaillera à huis clos et ses membres seront tenus au droit de réserve sur la divulgation des secrets des délibérations. En exploitant les procès-verbaux de désignation des membres et au besoin entendre les représentants des composantes, la commission va traiter de dossiers individuels des personnes désignées par les composantes à la commission électorale nationale indépendante (CENI), au regard des conditions et critères prescrits par la loi organique sur la CENI, ajoute le bureau avant de souligner que les conclusions de la commission seront soumises à l’approbation de l’assemblée plénière de l’Assemblée nationale.

Bien avant cette lecture du rapporteur Joseph Lembi, le speaker de la Chambre basse du Parlement, Christophe Mboso, est remonté aux origines du processus de désignation des membres de la CENI. Selon lui, l’histoire commence par le projet de loi Lutundula, en passant par les concertations entreprises par le bureau avec la commission pour chuter par la répartition des compétences (entre la société civile, l’opposition et la majorité) au sein de la commission.
Le président Mboso s’est félicité d’avoir décidé ensemble de la composition de la plénière de la CENI en raison de 15 membres dont 5 à la Société civile, 4 à l’Opposition et 6 à la majorité. Faisant preuve de bonne foi, les élus avaient voté cette loi promulguée par le chef de l’Etat. Une loi qu’il faut présentement appliquer.

Au cours de la même séance, Christophe Mboso a confié disposer des procès-verbaux de désignation de deux groupes de confessions religieuses, c’est-à-dire le bloc catholique et ECC d’une part et celui du groupe de 6 autres d’autre part. Tout en exprimant sa volonté d’ aller de l’avant, il a précisé avoir reçu les PV de toutes les composantes à l’exception du Front Commun pour le Congo.  » Le pays ne peut pas s’arrêter à cause d’une composante. On se souvient qu’en 2006, l’UDPS s’était mise en marge du processus. Cela n’a pas empêché le processus électoral de se poursuivre. Car voter ou ne pas voter sont des droits reconnus à chaque citoyen ou chaque composante au sein de l’assemblée nationale,  » a-t-il conclu.

Edouard FUNDA

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