Economie

Projet  » Renaissance  » de la FEC : Albert Yuma inaugure le nouveau siège provincial du patronat à Kananga

Kinshasa n’est pas le Congo, dit-on. Après le démembrement administratif et territorial de la République Démocratique du Congo (RDC) qui a vu le nombre de ses provinces passé de 11 à 26 afin de rapprocher les administrations des administrés, la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) qui a son siège administratif dans la capitale congolaise, déploie petit à petit ses ailes dans le Congo profond en calquant son organisation sur la configuration actuelle de la République à travers le projet « Renaissance », la nouvelle ossature de la Fédération. C’est dans ce cadre que le Patron des patrons congolais a inauguré, le 22 avril dernier, le nouveau bâtiment administratif pimpant neuf de la FEC à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central.

Pour Albert Yuma Mulimbi,  » cette inauguration qui s’est déroulée dans un contexte de pandémie de Covid-19, constitue un geste fort parce qu’il témoigne de la confiance de la Fédération des Entreprises du Congo et de sa section provinciale dans le potentiel économique du Kasaï Central  ».

A en croire le patron de la FEC, la pierre angulaire de l’émergence du Kasaï Central repose sur l’essor de son activité économique.

« Les équilibres sur lesquels reposent la stabilité de cette province restent précaires et seul le développement économique et la croissance partagée pourront les renforcer durablement. Les soubresauts politiques par lesquels la province est passée dans un récent passé ont terni son image. Kananga est aujourd’hui associée, dans l’imaginaire collectif, à une zone de conflits, d’insécurité et peu propice au monde des affaires. Pourtant, le nickel que recèle le territoire de Nkonko wa Tshiela, le cuivre, le fer, le bois de Dibaya, l’or, le mercure, le quart de Luiza, le diamant de Demba ou de Dimbelenge sont autant d’atouts dont l’exploitation ou l’industrialisation, sous un plan à moyen et long terme, clairement défini, entraîneraient la transformation en profondeur de la province », a-t-il indiqué.

Albert Yuma a profité de cette inauguration pour présenter le projet  » Renaissance  » aux membres de la FEC/ Kananga.

 » Le projet « Renaissance » prend ainsi corps avec le but affiché de construire la nouvelle ossature de notre Fédération. Le terme « Renaissance » m’a semblé refléter fort bien le carrefour de vie auquel nous sommes, en tant que secteur privé  », a-t-il affirmé.

Avant d’ajouter:  » Renaissance, dans le renforcement de notre administration pour la rendre à même d’embrasser au mieux les attentes de nos membres. Renaissance, par la révision de nos statuts pour mieux refléter l’état d’une organisation moderne. Renaissance, oui, de notre rôle aux côtés des organes étatiques, afin que le secteur privé devienne partie prenante – en amont – des projets structurants initiés par le gouvernement. Renaissance et consolidation de notre rôle de chambre syndicale dans la défense continue des intérêts de nos membres  ».

Par ailleurs, Albert Yuma a encouragé les membres de la FEC à explorer les voies et moyens à mettre en œuvre pour développer le rôle de chambre de commerce de la Fédération, en offrant davantage de services à ses membres. Après Kananga, à qui le prochain tour ? Qui vivra verra.

Dieudonné Buanali

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