ENERGIE

Protection des forêts du Bassin du Congo : A travers le « Fond Mwinda », 20.000 ménages ruraux et périurbains auront accès aux solutions des cuissons propres

 

L’ Agence Nationale de l’Electrification et des Services Énergétiques en milieux Rural et Périurbains (ANSER), a signé mardi 26 juillet 2022 à Kinshasa, un protocole d’accord avec l’Activité de Soutien aux Forêts et à la Biodiversité (FABS, un projet de l’USAID), pour soutenir la participation du secteur privé et les organisations non gouvernementales en facilitant et en accélérant l’accès aux solutions et alternative du charbon de bois.
Dans ce projet, ANSER se fixe l’objectif d’étendre l’accès aux solutions des cuissons propres à 20.000 ménages ruraux et périurbains à travers la RDC d’ici la fin-2023 pour une enveloppe globale de 250.000$, sur fond propre du gouvernement.

 » FABS quant à elle, a pour mission de soutenir la mise en œuvre des engagements pris par les gouvernements des États-Unis d’Amérique et de la RDC pour améliorer l’accès et l’accessibilité à l’énergie domestique pour tous les congolais, tout en réduisant la perte de forêts et les émissions de gaz à effet de serre associées.
C’est pour cette raison que cette structure offre des subventions au secteur privé, aux organisations de la société civile, aux organisations non gouvernementales et à d’autres partenaires qualifiés pour soutenir des projets qui sont non seulement durables mais également, contribuant au développement de l’économie de la RDC.

Cet accord signé entre le directeur général adjoint d’ANSER, Cyprien MUSIMAR et le chef de projet de l’activité de soutien aux Forêts et à la Biodiversité, Monsieur Kevin DOYLE, porte sur la promotion des technologies et des approches permettant une plus grande efficacité dans le traitement ou la consommation du charbon de bois ; la promotion de l’adoption d’alternatives au charbon de bois innovantes et compétitives en termes de coûts et d’efficacité, pouvant être mises en échelle ; et l’amélioration des connaissances sur l’utilisation des alternatives au charbon de bois et la sensibilisation à l’utilisation sûre et saine des alternatives.

Dans son allocution, Kevin DOYLE a fait savoir que « La réduction de la dépendance au charbon de bois en RDC nécessite des solutions à facettes multiples qui comprennent et traitent les facteurs sociaux, culturels, économiques et géographiques qui influencent l’accès et le choix de l’énergie parmi les ménages congolais », note t-il.
Avant d’ajouter qu’en outre, « le secteur du charbon de bois, qui est largement non réglementé, décentralisé et informel, est une source majeure d’emploi en RDC, estimée à près de 400 000 personnes ; par conséquent, les efforts visant à se détourner du charbon de bois peuvent avoir des impacts importants sur les emplois et les revenus des ménages », poursuit -il.

Edouard Funda

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