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RD CONGO : Retournement des tendances macroéconomiques attendu au 2ème trimestre 2017 !

Jean-Louis-Kayembe-wa-Kayembe-DG-en-charge-de-la-politique-monétaire-et-opérations-bancaires-BCC-@Zoom_eco-437x345 (1)Le Directeur général de la Banque centrale du Congo (BCC) en charge de la politique monétaire et des opérations bancaires, Jean Louis Kayembe wa Kayembe a indiqué que la situation macroéconomique de la RDC peut avoir un retournement des tendances au second trimestre 2017 par rapport à l’année 2016 au cours de laquelle l’inflation avait atteint 11% contre l’objectif de 4% prévus fin exercice 2016.

Kayembe wa Kayembe l’a fait savoir samedi à l’Université libre de Kinshasa (ULK) lors d’une conférence-débat qu’il a tenue à l’attention des étudiants de cette université, sur le thème : « la mise en œuvre de la politique monétaire de la BCC en 2016 ».

Ce retournement des tendances est consécutif à la reprise de la valeur des métaux précieux sur le marché international, a-t-il expliqué, précisant que la tonne de cuivre et du cobalt a augmenté de prix par rapport à fin exercice 2016.

Selon lui, la situation économique de la RDC au cours de cet exercice 2016 a été marquée par la baisse des prix des matières premières qui constituent la base des recettes budgétaires du pays, le cuivre, le cobalt et le pétrole ayant connu une baisse drastique de près de 35% sur le marché.

La baisse des prix du baril du pétrole, de la tonne de cuivre et du cobalt, a affecté le niveau des recettes de ces produits au budget national, qui est passé de 400 milliards à 350 milliards des francs congolais, frôlant la moyenne de 250 milliards FC.

Face à cette situation, M. Kayembe wa Kayembe, a laissé entendre que le niveau des recettes de l’Etat a connu un ajustement très difficile consécutif aux chocs externes, cette opération a occasionné au trésor public un déficit de près de 500 milliards en 2016.

La BCC a utilisé des réserves obligatoires pour réguler le taux de change en vue de contenir ce choc d’origine externe et interne en 2016. Cette utilisation des réserves, a permis au gouvernement d’atterrir avec une inflation de 11% contrairement aux prévisions de 4%.

Le choc extérieur et intérieur qu’a connu l’économie congolaise a donc provoqué une contraction de l’offre des devises sur le marché, a affirmé M. Kayembe wa Kayembe qui a justifié cette situation par le niveau des importations restées inchangées tant pendant la période de décroissance économique que de la croissance.

Malgré les interventions de la BCC ayant consisté à injecter à cinq reprises des devises sur le marché afin de contenir la volatilité du taux de change, l’Institut d’émission a clôturé l’année 2016 avec un taux de change de 1 320 FC contre un taux de 932 FC au début de l’année.

Organisée par l’ULK, cette conférence avait pour objectif de démontrer aux étudiants et chercheurs la situation macroéconomique et ses différentes zones des turbulences qu’a connues le pays en 2016.

ACP/GH

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