Politique

Rentrée parlementaire de la session de mars : La révision de la loi électorale, une priorité pour certaines organisations de la société civile.

La session de mars  2022 s’est ouverte bel et bien,  ce mardi 15 mars.A cet effet plusieurs questions seront donc mis à table au cours de  de la dite session,  dont la plus importante serait la question sur la révision de loi électorale. Plusieurs voix se lèvent  hormis les politiques, les membres de la société civile eux aussi souhaitent voir les élus du peuple pouvoir débattre sur les questions sociales, sécuritaire, sur la révision de la loi électorale, ainsi que la question sur la révision de la constitution qui fait polémique au sein de l’opinion.

Le coordonnateur  de la Nouvelle société civile Jonas Tshombela dit que son organisation attend  l’assemblée nationale sur «comment elle compte accompagner la question sociale de la population, la question de la sécurité, comment elle va s’y prendre pour accompagner le gouvernement pour rétablir la paix à l’est de la République,» dit-il,  avant d’ajouter que la priorité reste la revue de la loi électorale, entre autre le problème du seuil, la représentation des femmes pour ne citer que cela.

S’agissant de  la question de la révision de la constitution, Jonas Tshombela estime que le  contexte n’inspire pas la modification de la constitution qui se fait par rapport au calcul des politiques, étant donné que pendant 18 ans on a rien eu , ce n’est pas à 7ans qu’on aura plus. Avant de conclure que la nation congolaise souffre plutôt des hommes d’État qui peuvent développer le pays.

De son côté Maître Duli Muntu Lulu qualifie cette session de houleuse étant donné que c’est qu’elle vient juste à une année de la tenue des élections » il a à cet effet appelé les présidents de deux chambres du parlement à la sagesse pour amener tout le monde à la même direction étant donné l’essentiel serait la révision du fichier électoral. » Il estime que la révision de la constitution n’a pas lieu d’être.

Pour Jean Marie Tshibangu, la priorité des priorités reste la révision de la loi électorale, car selon lui c’est important pour que le processus électoral ne puisse pas avoir de retard.  Au sujet de la révision de la constitution, Jean Marie Tshibangu estime que c’est nécessaire car il y a des articles qui doivent être révisés notamment ceux qui concerne le retour de  l’élection présidentielle à deux tours.

Parmi les matières programmées non traitées au cours de la dernière session parlementaire, il y a notamment : l’examen de la loi électorale déjà déposée au bureau de la chambre basse du parlement, un texte qui permettra à la Ceni de disposer de tous les outils pour organiser les prochaines élections.

Patience Lokeke

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