Economie

Réussir la valeur ajoutée en RDC – Ministre des mines Antoinette N’samba : « La vocation de la RDC est d’arriver à l’implémentation des usines de raffinage du cobalt »

Comment arriver à réaliser des économies d’échelle dans un pays où la finalité installée était de produire des matières premières et de les exporter pour nourrir d’autres économies. Cette situation est devenue intolérable pour les autorités congolaises qui se sont bien rendues compte que la résolution des problèmes du pays surtout ceux liés au développement du pays doivent prendre en compte la nécessité de produire des richesses sur place pour impacter positivement les vies des populations. Le Gouvernement Sama Lukonde sous l’impulsion de Felix Tshisekedi le président de la République et chef de l’Etat a pris la mesure du défi et désormais il y a comme une synergie communicationnelle entre tous les dirigeants qui reviennent sur cette exigence morale et historique. Dans ce dossier on peut aisément comprendre que les deux ministres, celui de l’industrie et celui des mines insistent sur la mise en place des économies de transformation qui passent par la mise en place des unités de transformation.

La ministre des Mines, Antoinette N’samba Kalambayi, a plaidé, jeudi, pour la mise en place d’un fonds de crédit minier et l’implémentation des usines de raffinage du cobalt en RDC, dans son intervention  par visioconférence, à l’occasion de l’assemblée annuelle de  « Responsible Minérals Initiative (RMI) » à Sillicone valley, aux États-Unis, a appris l’ACP vendredi  de ce ministère.

Le RMI, indique un document du service de communication du ministère, a organisé son assemblée annuelle pour chercher à comprendre et à relever les défis de la chaîne d’approvisionnement en minerais ainsi qu’à identifier les opportunités d’engagement et de progrès dans ce secteur.

Antoinette N’Samba Kalambayi a évoqué le fait que la RDC entend devenir un exportateur des produits miniers raffinés, affirme la même source, relevant son appel pour la création des jointes venture, en vue de l’implémentation des unités de raffinage du cobalt en RDC.

« Nous attendons de vous, la création des jointes venture pour l’implémentation des unités de raffinage du cobalt en RDC », a-t-elle renchéri.

Pour la ministre des Mines, c’est dans ce cadre que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a décidé de mettre en place,  la zone économique spéciale de Maluku, en vue d’accueillir de nouveaux investisseurs intéressés par la transformation des minerais de la transition énergétique dont la RDC est l’un des producteurs.

En intervenant par visioconférence, selon la source, la ministre des Mines  a voulu honorer la grande communauté mondiale des industrielles, de l’électronique et de la technologie de pointe présente à  cette rencontre internationale.

Elle a réaffirmé son engagement  aux côtés du  Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans sa volonté de voir le Gouvernement  travailler dans le sens d’établir une chaîne des valeurs durables du cobalt, d’autant plus que la RDC est en pleine transition énergétique, a souligné la ministre.

Par ailleurs,  la ministre a évoqué le fait que des exploitants artisanaux opérant dans le cadre de la coopérative minière en RDC, n’ont pas accès aux facilités que peut leur offrir le secteur bancaire et se trouvent, en conséquence, livrés à la merci des bailleurs de fonds qui leur font supporter pratiquement toutes les charges liées à la traçabilité et à la certification.

Antoinette N’samba Kalambayi  a  aussi rappelé  que la RDC reste le principal fournisseur mondial du cobalt, avant d’ajouter que le code minier congolais prévoit des mécanismes garantissant, un approvisionnement  régulier et conséquent,  notamment dans la réservation d’une quotité de la production nationale qui profite à l’industrie locale.

Cet engagement, a-t-elle dit, contribue à une partie essentielle de la mission de la Responsable Minerals Initiative.

Le RMI a pour mission de s’engager avec le secteur privé et les parties prenantes de l’industrie dans une approche multipartite, pour comprendre et relever les défis de la chaine d’approvisionnement en minerais, ainsi qu’identifier les opportunités d’engagement et de progrès

Cette structure américaine multisectorielle regroupe plus de 400 entreprises et associations dans plus de dix secteurs dont les membres contribuent au développement et à l’adoption internationale d’une gamme d’outils et des ressources axées sur la diligence raisonnable de la chaine d’approvisionnement en minerais.

Robert Tanzey

 

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

To Top