Société

Revendication salariale au PTNTIC : Des experts des structures COPTAC, PIDEP ET PORTAIL sollicitent l’implication du chef de l’État et du Premier Ministre

Suite à l’impaiement dont ils sont victimes depuis l’existence de leurs structures, les experts des 3 structures du ministère de Poste télécommunication et nouvelle technologie de l’information et de la communication (PTNTIC) attachées au cabinet dont la COPTAC (Conférence postale panafricaine) , le PIDEP (Plan intégral du développement de la poste) et PORTAIL ont dénoncé à travers une déclaration qu’ils ont faite, l’injustice dont, estiment t-ils, qu’ils continuent à subir depuis plus de 9 ans.

« Alors qu’il y a des structures récemment créées dans certains ministères qui sont prises complètement en charge par le Trésor public, mais nous demeurons impayés. » ont-ils déclaré, avant d’ajouter que  » Le Trésor public nous alloue des subventions et les interventions économiques chaque trimestre pour le fonctionnement de nos structures mais nous qui travaillons ne touchons aucune rémunération. Même pour la prime de rétrocession, le maximum pour un expert c’est 14.000fc le mois que le Secrétaire Général a.i au PTNTIC affecte dans nos comptes à Equity Bank, » se sont-ils plaint.

Alors que le PTNTIC est le deuxième ministère qui génère beaucoup des recettes après celui des Mines, expliquent ces agents publics de l’État, Ils disent ne pas comprendre comment peuvent-ils être oubliés par l’État qui est leur employeur.

Poursuivant la lecture de leur déclaration, ces agents rappellent à l’opinion que le premier ministre Matata Ponyo avait pris un décret répartissant la prime de rétrocession pour les services d’assiettes dont 10 pourcent au ministre, 10 pourcent au Secrétaire général et 80 pourcent Pour tous les agents de carrière et agents publics de l’Etat. Fort est leur tristesse de constater que cette ventilation n’a jamais été respectée au Ministère des PTNTIC.

Pour leur rémunération, ces agents disent avoir épuisé toutes les voies légales sans succès
 » À l’ordonnancement et à la direction de paie, il nous est exigé le tableau barèmique de rémunération contresigné par notre Ministre de tutelle et celui du budget. Au ministère du budget, on nous dira que notre tableau barémique doit être d’abord signé par notre ministre qui est celui de PTNTIC. Nous avons rencontré plusieurs fois notre ministre pour qu’il rencontre son collègue du budget en vue d’assouplir la démarche mais malheureusement rien a changé » ont-ils dit.

A lui de poursuivre que  » pour qu’on nous paie entant que service public de l’état, notre ministre de tutelle doit signer le tableau baremique de rémunération et l’envoyer au ministère du bugdet qui lui à son tour va le contre-signer. C’est la seule condition que nous donne la direction de paie ( DBSP) , une direction du bugdet chargée pour programmer à la paie. Comme ça se fait pour les frais de fonctionnement des subventions et intervention économique » explique le porte parole des Experts Roméo Lemec kwamala, chargé de législation et réglementation au PIDEP

Face à cette situation, ces agents qui se plaignent d’être victimes d’une injustice injustifiée et organisée par leur propre employeur qui est l’Etat congolais, sollicitent l’implication du premier ministre et celle du président de la République qui prônent le bien-être social des congolais.

 » Nous sollicitons l’implication personnelle du premier ministre chef du gouvernement et du chef de l’État. » Appellent-ils au secours.

A en croire à ces experts, « Grande était notre joie au début, d’avoir à la tête de ce ministère un président du parti politique qui prône le progrès social mais, 3 ans après notre situation sociale ne s’améliore pas. » Ils appellent une fois de plus le ministre de PTNTIC à leur venir en aide.
Ils demandent également au ministre des PTNTIC d’emboîter les pas de ses collègues ministres qui favorisent le payement des agents de leurs structures.

Ces experts ont annoncé, pour la semaine qui débute ce lundi, un sit-in devant la primature avec tous les membres de leurs familles car cette situation a déstabilisé les foyers des nombreux des agents de ces structures étatiques légalement créées.

Il était pour eux l’occasion de rappeler que l’article 36 alinéa 1 et 2 de la constitution stipule ce qui suit :  » le travail est un droit et un devoir sacré pour chaque citoyen congolais. Et l’État doit le garantir par une rémunération équitable et satisfaisante. »
Les membres du gouvernement étaient également appelés à s’imprégner de la vision de l’État de droit prônée par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi pour l’application de cette disposition constitutionnelle.

Edouard Funda

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