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Session d’informations face à la presse sur ses missions : L’ANSER déploie un agenda éloquent pour l’électrification de la RD-Congo Rurale

C’est un grand agenda, qui une grande partie est en cours d’exécution, que l’Agence Nationale de l’électrification et des Services énergétiques en milieux Rural et périurbain (ANSER) vient d’étaler devant une bonne représentation de la presse. C’était hier 28 Septembre dans son siège national, à la salle de Conférence, avec comme objectif pour la direction générale de l’ANSER, outiller les chevalliers de la plume et spécialistes du micro de la vision de cet établissement public de l’Etat congolais, dans le processus de l’électrification du Congo profond, pour un traitement objectif des informations y relatives.

L’ANSER est définie Aujourd’hui comme la cheville ouvrière de l’Etat Congolais, dans sa volonté de réduire, voire juguler les inégalités observées dans le taux d’accès à l’électricité, car c’est à elle qu’incombe la tâche de l’électrification en milieux rural et périurbain de la RDC. Au regard de cette lourde tâche, il y a nécessité de financements conséquents.

C’est ainsi que le Directeur Général de cet établissement public congolais Idesbald Chinamula Vuningoma, accompagné de son adjoint Cyprien Musimar Ndele, a insisté sur la mobilisation des fonds qui viendront de plusieurs sources notamment étatiques et non étatiques. Pour mobiliser plus de 500 Millions USD estimés dans le cadre de fonds “Mwinda”, le DG dit compter « aussi sur plusieurs partenaires qui sont disposés à nous appuyer, mais ces appuis sont conditionnels. Et la condition essentielle sur laquelle on s’appuie c’est la transparence dans la gestion des ressources. », a déclaré le Directeur Général Chinamula, avant de signaler qu’un système transparent de gestion sera mis en place incessamment, à travers un gestionnaire international et professionnel.

De manière liminaire, le chef du comité exécutif de l’ANSER a évoqué la «Banque Mondiale, la Suisse, la Norvège…» qui sont là entre autre les partenaires prêts à accompagner la RDC dans sa nouvelle donne visant l’électrification du pays. À Isdelbad Chinamula d’indiquer que l’agenda de l’ANSER est costaud, «avec des projets bancables» qui ont convaincu tous les partenaires. L’occasion pour lui de saluer aussi le soutien personnel du chef de l’Etat, qui a d’ailleurs alloué 10 milliards de Francs Congolais(CDF), c’était dans le cadre du lancement des fonds “Mwinda”.

L’ANSER doit ramener la desserte en électricité à 30% jusqu’en 2024 donc 15 millions de nouveaux bénéficiaires doivent être ajoutés, alors que le taux d’accès est établi aujourd’hui dans la fourchette de 11 à 15 % sur l’ensemble du territoire national. C’est pourquoi elle mise, selon Soraya Souleymane, responsable de la communication et partenariats, sur le “mini réseau” pour favoriser l’électrification en milieux rural et périurbain, surtout que le coût de l’électricité est élevé pour les populations de ces milieux. «ces minis ou micros réseaux qui ne seront pas obligés de passer par le réseau Inga, une fois placés, cette énergie électrique doit alimenter les activités génératrices des revenus», a dit Soraya Souleymane.

L’Agence Nationale de l’électrification et des Services énergétiques en milieux Rural et périurbain (ANSER) est un établissement public créé avec la loi 14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de l’électricité. Elle se veut un acteur important, dans le processus de diversification de l’économie de la RDC.

Fiston Oleko

 

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