Société

Situation de droits de l’homme en RDC : Le BCNUDH note une hausse de violations de 21% en 2020 par rapport en 2019

C’était au cours de la conférence de presse Hebdomadaire de la Mission de l’Organisation des Nations Unies Pour la stabilité du Congo(Monusco) tenue ce mercredi 03 janvier 2020, que le Bureau Conjoint des Nations Unies pour le Droit de l’Homme (BCNUDH) a fait cette annonce. Devant la presse congolaise, il était question pour le Bureau Conjoint de Nation Unies de présenter succintement la situation de droits de l’homme en République Démocratique du Congo durant l’année 2020 contenue dans son rapport de l’année.

Pour ce faire, il a documenté :<<7.909 cas de violations et atteintes aux droits de l’homme en RDC, ce qui représente une moyenne de 659 par mois. Ces chiffres sont en hausse de l’odre de 21% par rapport à 2019. Cette augmentation résulte de la détérioration de la situation des provinces affectées par le conflit armé, notamment au Nord-Kivu, en Ituri et au Sud-Kivu où le BCNUDH a enregistré l’écrasante majorité de 93% des violations et atteintes aux droits de l’homme au cours de l’année 2020>>, l’on peut remarquer dans ce document. Les 7% des violations et atteintes documentés sur l’ensemble du territoire du Congo-Kinshasa ont été commises dans les provinces non affectées par les conflits. Il s’agit du Haut Katanga et de Kinshasa.

En ce qui concerne les violations des droits et libertés fondamentaux liées à la restriction de l’éspace démocratique sur l’ensemble du territoire, le BCNUDH a enregistré 935 cas pour l’année écoulée, une augmentation de 20 % par rapport à 2019. Le contexte politique est pour beaucoup dans cette augmentation, car marqué par des crises intempestives, liées aux tiraillements dans la coalition au Pouvoir, entraînant des manifestations publiques qui ont connues des repressions par les forces de défense et de sécurité.

Par ailleur il faut noter que BCNUDH a mené des actions dans les sens de sensibiliser les communautés locales, on parle de 133 activités, bien que les résultats de ces dernières semblent être mitigés sur terrain.

Cette conférence était l’occasion pour le porte parole de la Monusco d’annoncer la nomination par le Secrétaire Général des Nations Unies de Monsieur Khassim Diagne du Sénégal en remplacement de David Gressly des USA au poste de représentant spécial adjoint pour la protection et les opérations. Ce dernier et Madame Keita Bintou la nouvelle Cheffe de la Monusco en remplacement de Leïla Zerougui seront à Kinshasa dans les semaines qui viennent.

Fiston Oleko

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