Politique

Sommet virtuel sur le climat : Félix Tshisekedi face à un enjeu mondial

L’avenir et la survie de l’humanité passent aujourd’hui par la protection de l’environnement. Et au regard de son équilibre écologique, la République Démocratique du Congo a un rôle important à jouer dans le processus de préservation de la nature et de lutte contre le changement climatique. Surtout qu’elle occupe le deuxième rang mondial du poumon vert de la planète. Comme d’autres Chefs d’États des pays membres de l’Organisation des Nations-Unies, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo fait de cette question une de ses priorités . Il a pour ce faire mis en oeuvre un projet dénommé Jardins Scolaires pour 1 milliards d’arbres à l’horizon 2023.

Du 23 au 24 avril, le Chef de l’Etat congolais prendra part, sur invitation du Président des États-Unis Joe Biden, à un sommet virtuel sur le climat. L’invitation lui a été remis le samedi 26 mars dernier par l’ambassadeur des USA en RDC, Mike Hummer. Organisé par Joe Biden, ce sommet va se pencher sur la problématique du changement climatique et la protection de l’environnement.

Faisant suite à l’échange téléphonique entre le Président Tshisekedi et la Vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, qui tous deux avaient exprimé la volonté de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays en matière de protection de l’environnement, cette rencontre organisée en vidéo conférence va réunir plus de 40 leaders du monde, parmi lesquels le Président de la RDC. La participation congolaise est aussi une forme de reconnaissance de son rôle essentiel dans la protection de l’environnement. Aujourd’hui, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la RDC demeure un acteur incontournable dans la stabilité environnementale. Car, elle dispose d’une partie de la tourbière tropicale du bassin du Congo qui stocke environ 30 milliards de tonnes de carbone, léquivalent de vingt années des émissions des États-Unis liées aux énergies fossiles ou autant que lensemble des forêts du bassin du Congo.

Toutefois, il est intéressant de souligner la nécessité de la juste rétribution que le grand Congo Kinshasa mérite de la communauté internationale au regard du rôle incommensurable qu’elle assure dans la sauvegarde de l’écosystème mondial. D’après l’exécutif national congolais, l’enveloppe à remettre à la RDC est chiffrée à 21 milliards USD. Une somme qui aiderait au pays de résoudra le problème de la pauvreté dans laquelle est plongée la majeure partie de la population. Riche en forêts représentant près de 10% des forêts tropicales du monde et 47 % en Afrique, la RDC ambitionne en effet de conserver 17 % du territoire national sous forme d’un reseau d’aires protégées conformément à ses engagements internationaux. La forêt congolaise stocke plus ou moins 140 gigas tonnes de dyoxide de carbone, soit une capacité de gaz à effet de serre représentant plus ou moins 3 ans d’émissions mondiale.

Djodjo Mulamba

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

To Top