Economie

Suprématie canadienne et sud-africaine dans l’or : Barrick Gold, AngloGold Ashanti et Harmony Gold dans le top 10!

L’or se transige aujourd’hui à 1.811,70 dollar/once. Selon les prévisions des analystes financiers et économiques, la barre de 2.000 dollar sera bientôt franchie si tous les paramètres restent égaux par ailleurs. Les principaux bénéficiaires de cette embellie sont, en plus des États producteurs, les multinationales et les populations des contrées où est extrait ce métal précieux. En parlant des multinationales, selon le dernier classement fait par Data Mining Intelligence, une dizaine d’entreprises constitue le top 10 de la production aurifère industrielle mondiale. Il s’agit, en ordre de production du premier au dixième, de Newmont (USA), Barrick Gold (Canada), Polyus (Russie), AngloGold Ashanti (Afrique du Sud), Kinross Gold (Canada), Gold Fields (Afrique du Sud), Newcrest Mining (Australie), Agrico Eagle (Canada), Polymetal International (Russie) et enfin, Harmony Gold (Afrique du Sud).

Malgré le scandale géologique et minier dont dispose la République Démocratique du Congo (RDC), il y a aucune entreprise publique rd-congolaise sur cette liste.

En Afrique, Barrick Gold et AngloGold Ashanti dominent la production sur le continent. Mais qu’est-ce qui expliquerait la suprématie des multinationales dont celles du Canada et de la République sud-africaine dans la production industrielle de l’or dans le monde et particulièrement, en Afrique ?

Lors de l’ouverture des états généraux des Mines, le 08 juillet dernier, la ministre nationale des Mines, madame Antoine Nsamba, avait jeté le pavé dans la marre en disant :  » Il n’est pas normal que les privés réussissent là où l’administration et les entreprises publiques minières échouent de manière cyclique  ».

Quant au succès des opérations de Barrick Gold en RDC, son Président-Directeur Général, répondant à une question de la presse, en avait donné le secret lors de la dernière conférence de presse trimestrielle de Kibali Goldmine tenue à Kinshasa.

 » Le secret, c’est la bonne gouvernance, la discipline et la transparence  », avait déclaré Dr Mark Bristow.

A propos de Barrick Gold et AngloGold Ashanti, ces deux entreprises minières sont associées dans une joint-venture avec la société para-publique de la RDC -Société Minière de Kilo-Moto (Sokimo)- dénommée Kibali Goldmines, une entreprise aurifère située dans la province du Bas-Uele, au Nord-est du pays. Kibali, considérée comme la Gécamines du Nord au regard de ses réalisations sociales et du boom économique apporté dans cette partie de la République, a produit son premier lingot d’or en 2013 plutôt que prévu dans son calendrier.

Dans cette coentreprise, la canadienne Barrick Gold possède 45 pourcents d’actions à parts égales avec la sud-africaine AngloGold Ashanti. Les 10 pourcents restants appartiennent à l’ex Okimo, une entreprise qui peine à renaître de ses cendres malgré le changement de management et les dividendes qu’elle reçoit de ce partenariat.

Dieudonné Buanali

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