Economie

Tourisme et développement durable : Les gestionnaires des parcs nationaux reçus en audience par Christophe Mboso

Après avoir conféré avec le bureau de la commission de l’Environnement, Tourisme, Ressources naturelles et Développement durable (ETRNDD), M. François-Xavier de Donnea, président de la fondation Virunga et président du Conseil d’administration du parc national de la Garamba, qui était accompagné du directeur du parc national de Virunga, a été reçu en audience par le président Christophe Mboso.

Le PCA du parc de la Garamba a circonscrit   au sortir  de l’audience, la visite dans son contexte : « Je suis venu avec le directeur du Parc national des Virunga et moi-même, je suis PCA du Parc de la Garamba. Nous sommes venus expliquer nos stratégies et le progrès que nous avons réalisé. Je pense que les deux parcs Garamba et Virunga sont des facteurs de développement économiques importants, indépendamment de leur rôle dans la conservation de la nature mais aussi surtout ce sont des facteurs de stabilité et de lutte contre l’insécurité autour du parc de Virunga causée par des groupes armés qui  sévissent, notamment les FDLR, les Maï-Maï ou les ADF-Nalu », a-t-il déclaré.

Pour M. Donnea, il était important que des contacts aient lieu entre les responsables des parcs nationaux et le Parlement pour informer correctement et, de façon transparente, les parlementaires.

Le député national François Nzekuye, président de la commission ETRNDD de son côté, s’est dit heurereux de recevoir le rapport des gestionnaires des parcs nationaux, surtout que le parc national de Virunga, fait partie du patrimoine universel.

Avant de faire observer qu’ « autour de ce parc vivent environ cinq millions de personnes qui, faute d’avoir des moyens compensatoires de survie, notamment la chauffe, sont souvent obligés de faire recours à la coupe du bois dans le parc national des Virunga, ce qui met en péril la préservation de ce parc ».

Pour pallier cette situation, la fondation Virunga a construit  des centrales hydroélectriques qui devront représenter une puissance de 105 mégawatts, ce qui permet d’encourager les PME à développer des activités de transformation des produits agricoles, donnant ainsi de la valeur ajoutée et procurant une activité à la population riveraine. Ceci permettra également à la population locale d’utiliser l’énergie hydroélectrique plutôt que les bois de chauffe pour s’éclairer, se réchauffer et s’alimenter, a par ailleurs renseigné le président de la commission parlementaire.

Le député a également dit son soutien à la fondation Virunga pour toutes ses activités et  formulé des suggestions pour améliorer ce que fait la fondation dans les parcs nationaux. On rappelle que la fondation va œuvrer dans le parc national des Virunga jusqu’en 2040 et en 2025 pour le parc de la Garamba.

Edouard Funda

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