C’est un honneur pour les médecins congolais de voir l’un d’eux bénéficier d’un prix au niveau international. En effet, en présence de l’Empereur du Japon, Sa majesté Naruhito, du Président Félix-Antoine Tshisekedi et un parterre de distingués invités, le responsable de la riposte gagnante contre le fléau Ebola en République Démocratique du Congo, le Docteur Jean-Jacques Muyembe Tamfum a reçu du gouvernement japonais, le prix « Hideyo Noguchi pour l’Afrique » pour ses recherches et réalisations dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui sévit au pays.
Le médecin congolais qui s’est vu honoré, est primé pour avoir mis sur pied l’une des molécules les plus efficaces dans le traitement d’Ebola.
Une médaille, un certificat et une somme d’environ cent mille Yens, soit (un million de dollars américains) lui ont été offerts.
Les honoraires sont versés par le gouvernement japonais.
Le coordonnateur de la riposte contre l’épidémie d’Ebola a fait son allocution sur le thème : faire progresser le développement de l’Afrique à travers les hommes, la technologie et l’innovation.
Félix Tshisekedi félicite le Dr. Muyembe
Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi a félicité le Dr. Jean-Jacques Muyembe, co-lauréat du troisième prix « Hideyo Noguchi » au cours de son allocution en marge du sommet de la 7ème conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique(Ticad).
« Je ne pourrais terminer mon allocution sans féliciter le docteur Jean-Jacques Muyembe, ce digne fils de mon pays, qui est lauréat du troisième prix « Hideyo Noguchi pour l’Afrique », a indiqué Félix Tshisekedi.
Pour rappel, le prix Hideyo Noguchi a été créé par décision du gouvernement japonais, le 28 juillet 2006. Il a pour but de récompenser différentes personnes ou organisations qui ont accompli des réalisations remarquables dans les domaines de la recherche médicale et des services médicaux pour lutter contre les maladies infectieuses et autres maladies en Afrique, contribuant ainsi à la santé et au bien-être des populations africaines et de l’humanité, rapporte digitalcongo.net.
Théodore Ngandu
