Politique

UNC : Billy Kambale, l’homme qu’on n’attendait pas

En l’absence du grand chef, un jeune loup a émergé. Il a su tenir le gouvernail du navire UNC dans la tempête. Aujourd’hui, le vent du boulet est passé, l’Union pour la nation Congolaise et son secrétaire général Billy Kambale sont plus que jamais requinqués. Pas grand monde ne pouvait parier sur cet ancien ministre. Le mérite de Billy Kambale c’est d’avoir insufflé une résilience au parti. Sous la férule de cet ancien membre du gouvernement dans l’équipe Ilunkamba, la maison UNC a résisté aux grands soubresauts, au point d’envisager aujourd’hui d’ériger un siège national haut de gamme.

Les mauvaises langues se gausseront toujours, regardant le verre à moitié vide, une chose est sûre, la constance et la loyauté de Billy Kambale doivent être comptées comme ses points forts. Ne dit-on pas qu’en politique, la loyauté, l’intégrité et la constance sont des valeurs qui font la grandeur d’un acteur politique ?

Eraston Kambale avait crû en son temps à l’innocence de son président national, Vital Kamerhe et était convaincu de la force de son parti politique à se maintenir sur la scène politique. Le secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise avait prophétisé un certain 24 juin 2022 lors d’un rassemblement des membres et partisans de l’UNC, venus nombreux célébrer la libération de Vital Kamerhe au siège du parti à Barumbu à Kinshasa, le changement de la donne politique de la RDC, après l’acquittement de son mentor.

«D’abord, nous devons rendre grâce à Dieu. Je voudrais aussi remercier le président de la République, parce qu’il est resté au-dessus de la mêlée, il a joué son rôle d’arbitre pour le bon fonctionnement des institutions et la bonne administration de la justice. Je voudrais aussi remercier les juges parce qu’il n’y avait pas de preuves qui prouvaient la culpabilité de notre chef », avait t-il dit.

Et d’ajouter, « L’acquittement de Kamerhe va changer le jeu politique ». Des paroles qui prennent corps aujourd’hui après l’annonce du retour de son président sur le champ politique.

Le ministre honoraire de la jeunesse, avait, dès sa prise des fonctions en tant que secrétaire général du parti (UNC), déployé les énergies pour maintenir la place qu’occupait l’UNC, compté parmi les partis dynamiques et les mieux installés sur l’ensemble du territoire national.

Il avait à travers des multiples manifestations redonné l’espoir aux militants et militantes de l’UNC qui, du reste semblaient perdre espoir après la détention de leur président national.

Le secrétaire général de l’UNC se disait  toujours confiant en l’avenir, alors qu’on pouvait craindre une tour de Babel dans la maison rouge et blanc, en l’absence du boss.

Édouard Funda

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