Economie

À Lubumbashi : L’ITIE évalue les projets de rapport assoupli du RAA et de PTT

La vice-Premier Ministre, Ministre du Plan, Elysée Munembwe Tamukumwe, a solennellement lancé ce mardi 02 février 2021, en la salle de conférence de Pullman Grand Hôtel Karavia, à Lubumbashi, les travaux des Ateliers de l’ITIE-RDC sur la mise en commun et l’intégration des améliorations des Parties Prenantes aux projets de Rapport assoupli 2018, 2019 et 1er Semestre 2020 ; de Rapport Annuel d’Avancement (RAA) 2018-2020 ; ainsi que du Plan Triennal de Travail (PTT) 2021-2023.

Ces Parties Prenantes se sont données cinq jours de débats et échanges, soit du 02 au 06 février 2021, à l’issue desquels elles vont s’accordées sur le niveau d’exécution des recommandations ainsi que sur les moutures de ces trois documents stratégiques leur soumis par le Secrétariat Technique de l’ITIE-RDC. Elles vont examiner et évaluer tous les aspects de la mise en œuvre du processus ITIE en RDC avant de se convenir sur le niveau de progrès atteint, aux fins de contribuer au développement durable de la RDC, par une gestion responsable et transparente des ressources naturelles.

Dans son mot de bienvenue, le vice-gouverneur du Haut-Katanga, Jean-Claude Kanfwa Kinimba, a émis le vœu de voir les participants procéder aux échanges de qualité, de manière à améliorer favorablement ces documents, lesquels font l’objet de ces assises de haute portée économique. Sa satisfaction, s’est-il dévoilé, tient au fait que c’est la toute première fois qu’un rapport de l’ITIE-RDC, en l’occurrence le Rapport Assoupli, va comprendre les informations relatives à la redevance minière, telle que perçue par les Entités territoriales Décentralisées (ETD), depuis la promulgation du nouveau Code Minier en 2018.

Moteur de la croissance économique en RDC

Prenant la parole en ses qualités de Ministre des Mines et 1er vice-président du Comité Exécutif de l’ITIE-RDC, Willy Kitobo Samsoni, a rassuré de faire appliquer toutes les dispositions de la loi minière, avant de rappeler que le secteur extractif en général et minier en particulier, reste le principal moteur de la croissance économique en RDC.

Mme. Elysée Munembwe a, pour sa part, adressé ses remerciements au gouvernement provincial du Haut-Katanga pour avoir permis la tenue des présentes assises à Lubumbashi. Celle qui se trouve être également la Présidente du Comité Exécutif de l’ITIE-RDC, a salué en passant, le soutien financier de l’Ambassade de France au Comité National ITIE-RDC dans l’organisation de ces trois Ateliers et à travers elle, l’ensemble des Partenaires Techniques et Financiers qui accompagnent la RDC dans la mise en œuvre de la Norme ITIE.

A tout seigneur tout honneur, Mme la VPM a loué l’élan pris par l’ITIE-RDC, depuis l’arrivée du nouveau Coordonnateur national Jean-Jacques Kayembe, qui d’après elle, travaille d’arrache-pied pour faire évoluer ce processus en RDC.

« En regroupant un éventail élargi des experts sectoriels, l’ITIE-RDC voudrait promouvoir les discussions techniques de haut-niveau pour bien capter les avis de toutes les Parties Prenantes dans ces ateliers et, partant, de disposer des documents pertinents devant assurer au pays la Validation prochaine à l’ITIE internationale », a lâché en substance la VPM.

De son côté, le Coordinateur National du Secrétariat Technique de l’ITIE-RDC a focalisé son intervention sur la présentation du Rapport Assoupli des exercices 2018,2019 et 1er semestre 2020. Il a fait l’économie et la présentation de l’essentiel du Rapport Contextuel.

A la deuxième journée soit mercredi 03 février , les travaux d’amélioration et validation du rapport de l’ITIE 2018-2019 et 1er semestre 2020 se sont poursuivis.

Les échanges ont porté la partie des finances du rapport ITIE qui reprend tous les paiements effectués par les entreprises pétrolières et minières à l’État congolais, aux provinces , aux entités territoriales décentralisées et aux régies financières.

Il ressort donc de ce rapport deux constatations ayant entraîné un débat houleux, il s’agit des non paiements de Fomin par les sociétés minières au même moment que les autres parties de la redevance minière et des écarts constatés entre les paiements attendus et les paiements réalisés pour les provinces et les ETD où il est observé des grands écarts évalués à plus de 100 M USD.

Pour le ministre des mines et certains membres de la société civile, ces écarts ne s’expliquent pas puisque les paiements se font sur base des notes de débit émises par les services des mines.

Géopolis Hebdo 

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