Société

Application de la Loi sur la sous-traitance : Les entreprises du secteur de construction et des infrastructures reçues à l’ARSP

Dans le cadre de la sensibilisation sur l’application de la Loi sur la Sous-traitance, le Directeur Général Adjoint de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé ( ARSP), Alain Bussy Wasso et son équipe, ont eu une séance de travail, cette fois-ci avec les représentants des entreprises du secteur de construction et des infrastructures œuvrant en République Démocratique du Congo, hier jeudi 17 septembre 2020 à son siège. Ces entreprises s’engagent à accompagner l’ARSP en vue de faire appliquer la Loi sur la sous-traitance, qui va permettre de créer la classe moyenne en RDC.

Au sortir de l’audience, Olivier Boboli, Conseiller jurique de la Cimenterie de Lukala (CILU), qui s’est exprimé au nom de toutes ces entreprises de construction, notamment PPC, SAFRICAS et SIMCO, s’est dit satisfait de cette rencontre.

« Avec l’ARSP, nous avons eu des échanges fructueux sur les différents aspects de la Loi et nous avons fait part à l’ARSP des préoccupations des entreprises que nous sommes et l’Autorité de régulation nous a rassurées de prendre en compte ces préoccupations qui sont liées à la particularité de notre secteur », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Nous sommes prêt à accompagner l’ARSP. en tant que congolais, surtout qu’elle va dans le sens d’améliorer les conditions des entrepreneurs congolais, car il s’agit de promouvoir un secteur qui était détenu et contrôlé par les étrangers. Et s’il faut promouvoir l’entrepreneuriat Congolais, les entreprises que nous sommes, ne peuvons qu’à accompagner l’initiative » a-t-il précisé.

De son côté, le Directeur Général Adjoint de l’ARSP, Alain Bussy a laissé entendre à la presse que son institution poursuit sans ambages la vulgarisation de Loi en la matière.
« Nous continuons notre séance pédagogique de vulgarisation de la Loi fixant les règles applicables au secteur de la Sous-traitance. Nous allons secteur par secteur. La fois passée c’était avec les entreprises de télécommunications, aujourd’hui c’est avec celles qui œuvrent dans le bâtiment et les infrastructures », a-t-il déclaré.

Et de poursuivre:  » les échanges avec les représentants des ces entreprises étaient très constructives, nous avons bien voulu faire comprendre que la Loi sur la Sous-traitance est d’application et il faut qu’ils intègrent le fait que les sous-traitants avec lesquels elle doivent travailler doivent être majoritairement à capitaux comme stipulé dans la Loi. Et ces derniers sont d’accord que cette Loi doit être appliquée et nous avons instauré un système de partenariat avec toutes les entreprises de telle sorte que nous puissions de commun accord veiller à ce que la Loi soit appliquée », a-t-il expliqué.

Pour rappel, la Loi sur la sous-traitance a été votée au Parlement et promulguée en 2017. Elle vise à rendre obligatoire la sous-traitance des activités annexes et connexes de l’activité principale et à les préserver, quelle que soit sa nature, aux entreprises congolaises à capitaux congolais, en vue d’en assurer la promotion et favoriser ainsi l’émergence d’une classe moyenne.

Blandine Bampala

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