Homme politique de premier plan sur la scène politique congolaise, jean lucien Bussa revendique d’avoir un esprit libre, capable d’examiner avec minutie les changements qui interviennent au sein de la communauté politique. Il estime qu’il se doit de le faire en toute conscience et en toute indépendance car il est au cœur d’une famille politique qui ne peut attendre de lui que la recherche permanente de la vérité et celle-ci est contenue dans les principes majeurs de son engagement politique. Si la dernière position de son parti peut étonner certains, il estime qu’il ne devrait pas être ainsi, car aujourd’hui les idées sur lesquelles se construit l’Union Sacrée, sont curieusement celles qu’ il défend depuis des années au sein même du FCC. Cette coïncidence des vues a finalement crée une proximité au point qu’ aujourd hui pour les membres de son parti et ceux de son regroupement les reformes proposées par le Président vont dans le même sens que ceux que lui avait déjà envisagées pour le pays.
Jean-Lucien Busa, autorité morale de la coalition des démocrates (CODE) s’est identifié dans cet esprit du président de la République en s’inscrivant dans cette dynamique des reformes et surtout en portant l’étendard de ce combat pour l’amélioration de la démocratie congolaise. Dans une déclaration, la CODE a noté avec intérêt le discours du chef de l’État dans les options majeures liées aux réformes politiques et à la préservation des acquis démocratiques, notamment la restauration de l’élection présidentielles à deux tours, la modification de la loi électorale précisément sur les points du seuil de l’éligibilité, la double nationalité , la territoriale de non originaire. En effet, ces problématiques ont toujours fait l’objet de la lutte de la CODE et qu’elle a depuis plusieurs semaines pris clairement et publiquement position sur le retour à la volonté du constituant originaire. Par une déclaration datant du 11 janvier 2020, la CODE avait énuméré un certain nombre de points essentiels qui aujourd’hui ont rencontrés l’engagement du président Tshisekedi. Déjà, le parti cher à Jean-Lucien Busa avait en son temps préconisé le changement de paradigme dans la conception et la gestion de l’État tel que porté par la coalition FCC-CACH. Aussi, l’élection des gouverneurs et vice-gouverneur au suffrage universel direct, l’application du seuil d’éligibilité au niveau de la circonscription et non au niveau national. Parmi ses motivations, la CODE avait encore en septembre 2020 suggéré de mettre fin à la crise chronique de légitimité, de renforcer la cohésion, réduire les tendances des contestations populaires et au retour à des négociations politiques dès la publication des résultats des élections présidentielles. Mais également éviter au président de la République des négociations laborieuses pour la mise en place du gouvernement, à l’instar de ce que le pays a connu en 2019. A cela s’ajoute l’option de faire de la justice l’épine dorsale de la gouvernance. Jean-Lucien Busa est resté donc cohérent et constant sur les valeurs fondamentales notamment la stabilité institutionnelle, la démocratie, la paix et le développement qui sont le socle sur lesquels doit s’organiser la vie nationale.
Pathou Kinzala Nkuka
