Le ministère des Transports a désormais un nouveau ministre. Il s’agit du député national, Chérubin Okende Senga. Ancien administrateur technique au Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) et Administrateur Général ad intérim des Lignes Aériennes Congolaises (LAC), ce dernier a aujourd’hui la charge de piloter un secteur d’activités qui a un rôle important à jouer dans la relance économique du pays.
Avec une contribution de près de 10 % dans le budget de l’Etat, le secteur des Transports en Rd Congo est confronté aujourd’hui à des nombreux problèmes lesquels constituent un véritable frein pour son épanouissement. Ces problèmes sont liés au mauvais état des routes qui favorise l’augmentation des prix de transport, à la vétusté des voies ferrées et des infrastructures aéroportuaires, à l’insuffisance des bateaux, etc. Face à tous défis, il est donc attendu du nouveau patron des transports en Rd Congo des réponses concrètes et efficaces pour permettre au pays de retrouver la voie de la croissance économique.
Le secteur de Transports regroupe cinq sous-secteurs importants dont le secteur routier, le secteur aérien, le secteur maritime, le secteur ferroviaire, le secteur fluvial et lacustre. Pour ce qui est du transport routier, il est attendu du nouveau ministre l’acquisition de permis de conduire biométrique, des bus pour appuyer le programme » Esprit de Vie » et pour le déploiement de » Transco » à l’intérieur du pays mais aussi l’étude de faisabilité pour la construction des gares routières dans la ville-province de Kinshasa.
Dans le sous-secteur ferroviaire, la réhabilitation de la voie ferrée Kolwezi-Dilolo, la construction et l’exploitation du réseau Tramway de Kinshasa rentrent effectivement dans le cadre des défis à relever par le nouveau patron de ce secteur en RDC. S’agissant du secteur aérien, le ministre des transports sera donc sur tous les fronts notamment, la réhabilitation des pistes de N’Djili, Loano, Bangboka et Goma, la réhabilitation et modernisation des aéroports secondaires et aérodromes mais aussi, l’acquisition des aéronefs pour la compagnie nationale Congo Airways.
Quant au secteur maritime, le gouvernement est attendu pour la poursuite du balisage du chenal du bief maritime et l’acquisition des navires, conteneurs, de stocks flottants et de transcodeurs. Enfin, c’est le secteur fluvial dont les défis sont aussi énormes : la création de la croisière du fleuve Congo (taxis fluviaux Kinshasa-Maluku) sans compter l’acquisition des dragues multifonctions et l’appui à l’hydrologie et l’hydrographie.
Djodjo Mulamba
