Société

Sécurité routière : Possibilité de réduire le nombre des accidents de circulation à Kinshasa

La circulation routière est l’un des épineux problèmes qui doit trouver des solutions rapides et sérieuses par l’État congolais.
Des accidents de circulation sont enregistré tous les jours sur les différentes artères de Kinshasa, des conducteurs des taxis et taxis-bus ainsi que des taxis-motos sont principalement à la base du désordre caractérisé sur les routes.

Aujourd’hui à Kinshasa, l’on devient conducteur qui veut!
Dans le domaine du transport en commun, les chauffeurs se comportent en véritables hors la loi.

Tenez, ils ont l’insulte facile, ne respectent aucun panneau de signalisation, brûlent les feux en plein boulevard du 30 juin sous le regard impuissant de la police de circulation routière.

La commission nationale de prévention routière (CNPR) qui est l’organe technique en charge de la sécurité routière pour le compte du gouvernement semble être essoufflée dans sa lourde mission puisqu’aucun suivi ne se fait à ce niveau pour voir comment l’on se comporte sur les routes.

La CNPR accuse donc un relâchement dans l’exercice de son travail, elle qui dans ses attributions a entre autre le rôle d’implanter des panneaux de signalisation.
L’excès de vitesse, le non respect de ces panneaux sont également à la base des accidents de circulation.

Selon le rapport publié par l’organisation mondiale de la santé (OMS) sur la situation de sécurité routière dans le monde, au moins 3330 personnes meurent chaque jours de suite d’un accident de circulation, soit l’équivalent de 10 Boeing 337.

Face à ce tableau sombre, une vaste campagne de sensibilisation doit être menée pour conscientiser les usagers de la route ( conducteurs et piétons) afin de bien se comporter pour sauver des vies.

L’État à travers sa structure la CNPR en collaboration avec l’association des chauffeurs du Congo (ACCO) sont appelé à mutualiser leurs efforts pour tirer la sonnette d’alarme à l’endroit des récalcitrants, en l’occurrence les conducteurs des taxis-motos qui se permettent de tout faire, voire de narguer l’autorité de l’État.

Aussi, de revoir l’implantation des panneaux de signalisation à travers la ville de Kinshasa, car le peu des panneaux visibles sont celles implanté sur le boulevard Lumumba dans la commune de Limete par Handicap international.

Il y’en a bien-entendu quelques uns à peine visible sur certaines artères.

Le respect des panneaux, des feux rouges vont sans nul doute réduire sensiblement le nombre des accident de circulation dans la ville de Kinshasa.

Pathou Kinzala Nkuka

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